Cérémonie récompensant les femmes porteuses d’innovations technologiques et s’illustrant dans les divers domaines du numérique, les «DigieWomen Awards (Diwa)» 2024 ont été lancées le 12 septembre dernier, à Libreville. Initiative de la DigieWomen School, la deuxième édition, axée sur «l’essor de l’intelligence artificielle : une révolution en marche», et devant célébrer l’excellence de la gente féminine dans le domaine du digital au Gabon, a été présentée par la fondatrice de la DigieWomen School, Christine Baguela-Soro, et par la marraine permanente et co-initiatrice, Annie Christel Limbourg Iwenga.
Placée sous la tutelle du ministère de l’Économie numérique et de la Commune de Libreville, la deuxième édition des «DigieWomen Awards» entend encourager, promouvoir et honorer les réalisations exceptionnelles des femmes dans divers secteurs du numériques. Pour expliciter à l’usage du public ce projet novateur, les organisateurs, en l’occurrence la fondatrice de la DigieWomen School, Christine Baguela-Soro, et la marraine permanente et co-initiatrice, Annie Christel Limbourg Iwenga, ont animé une conférence de presse, le 12 septembre dernier. Objectif : présenter les contours de l’édition 2024 et ses innovations.
© GabonReview
La cérémonie de récompense des femmes actrices, actives et créatives dans le numérique au Gabon aura donc lieu en décembre prochain, à Libreville. Les organisateurs ont invité toutes les femmes passionnées du numérique à candidater afin d’être celle qui portera le titre de «Femme digitale de l’année 2024 au Gabon».
La co-initiatrice de l’événement et fondatrice de DigieWomen school a rappelé le but de cet événement : «distinguer, honorer et valoriser les femmes actives et actrices dans le digital au Gabon». Lors de cette édition, en attendant la remise des prix prévue pour décembre, les femmes peuvent candidater dans plusieurs catégories. On aura par exemple dans les catégories «Éducation et formation» ; le Prix du collège / lycée digital de l’année ; le Prix de la jeune fille élève digitale de l’année ; et le Prix de l’université digitale de l’année.
Dans la catégorie dédiée à l’Innovation et à la Technologie, les organisateurs entendent donner des prix à l’exemple du Prix de la femme innovatrice digitale ; du Prix de la Femme en AI et Data science ; et du Prix de la femme web designer et développeuse.
En tout, les organisateurs parlent de 25 catégories parmi lesquelles l’entrepreneuriat et business, Médias et contenus numériques, Influence et engagement ou encore Mode digitale et créativité, Culture et art numérique, Sport et cinéma, Technologie au service de la foi et de l’éthique et Gouvernance et administration.
Estimant que «les Diwa sont une vision et nous sommes des acteurs qui doivent prendre le train du digital», la co-initiatrice, Annie Christel Limbourg Iwenga, a rappelé que «pendant le Covid-19, les technologies de l’information et de la communication ont contribué à sauver nos emplois, à sauver les secteurs vitaux de notre société». Le numérique a en effet été largement mis à contribution à travers le télétravail.
Pour elle, l’édition 2024 se distingue par plusieurs nouveautés. Elle mettra sous les feux de la rampe une ville d’un pays accrédité. Cette ville sera ainsi honorée et recevra un prix spécial. L’autre temps fort sera consacré au lancement du magazine «DigieWomen», présenté comme «le premier magazine dédié à la femme digitale gabonaise et africaine».
L’événement enregistrera de même des ateliers pratiques au cours desquels les participants évoqueront «l’impact de l’intelligence artificielle dans les entreprises», de même qu’il donnera lieu à une exposition-vente.
Le public quant à lui aura son mot à dire puisqu’il sera invité à participer au processus de sélection des lauréats. Les organisateurs veulent inciter la jeune génération, notamment les jeunes femmes, à se lancer dans les métiers du numérique afin de leur permettre de s’autonomiser et de s’affirmer dans la société.
